jpblandine la rénovation de notre grange
GLOSSAIRE
- A - E
- F - J
- K - O
- P - T
- U - Z
- Achèvement
- Se dit des travaux arrivant à leur terme . Tout constructeur doit, dans un délai d'un mois suivant la fin des travaux, adresser à la mairie une déclaration d'achèvement de travaux.> Le parfait achèvement, en termes juridiques, est l'obligation qu'a tout entrepreneur de livrer un ouvrage conforme, d'en garantir le bon fonctionnement, et de réparer tout désordre qui lui serait notifié dans un délai d'un an.
- Adjuvant
- Produit chimique que l'on incorpore en faible proportion dans les bétons et mortiers, afin de modifier, d'améliorer ou de compléter certaines de leurs caractéristiques
- Affermir
- Consolider une voûte, un mur, etc. Affermissement : premier stade du durcissement d'un béton ou d'un mortier hydraulique, marquant le début de la prise.
- Agglo
- Abrégé du langage courant pour aggloméré (bloc de béton ou aggloméré de fibres de bois).
- Agglomérat
- Roche détritique résultant du compactage naturel de morceaux de roches dans un liant quartzeux : les brèches et les poudingues sont des agglomérats.
- Agrégat
- Assemblage stable des particules du sol naturel. Roche sédimentaire qui résulte d'un assemblage compact de particules de natures différentes : par ex. le granit est un agrégat de feldspath, de mica et de quartz. Par déformation, le mot a souvent désigné tout fragment destiné à être mélangé à un mortier pour constituer les granulats d'un béton ou d'un mortier. On distingue ainsi les agrégats concassés, aux formes anguleuses, et les agrégats roulés, tels que graviers, gravillons et galets .
- Ajointer
- Joindre bout à bout ou côte à côte
- Albâtre
- Pierre blanchâtre et translucide, variété du gypse, utilisée surtout en sculpture et en tournage de pièces d'ornement (vases, vasques...).
- Aléser
- Élargir par usinage une cavité ou une perforation cylindrique pour lui donner exactement le diamètre ou le profil souhaité.
- Alios
- Sorte de grès ferrugineux et imperméable, utilisé comme pierre de construction dans le Sud-Ouest. Syn.:grès landais.
- Allégé
- Qualifie un mortier dont les charges sont, pour l'essentiel, des granulats légers (ponce, liège, vermiculite, billes de polystyrène expansé, d'argile expansée, de verre cellulaire, etc.) ; ces charges légères donnent aux mortiers allégés, à des degrés divers, leurs propriétés isolantes.
- Alun
- Sulfate double de potassium et d'aluminium hydraté, utilisé comme mordant de coloration, et comme durcisseur des plâtres. Aluné. Se dit d'un plâtre additionné d'alun, puis recuit et moulu ; le plâtre aluné, très fin, dur et sans retrait, est idéal pour réaliser les stucs
- Aménageable
- Qualifie un comble, un grenier, dans lequel on peut créer des pièces d'habitation sans modifier ou remanier les charpentes.
- Amenuiser
- Réduire l'épaisseur d'une planche par rabotage (amenuiser ne se dit pas pour les réductions de longueur ou de largeur).
- Ancrage
- Ouvrage de stabilisation des constructions destiné à empêcher deux parties ou éléments de se désolidariser, de s'écarter l'un de l'autre (murs parallèles, about de solive et mur porteur, etc.). Solidarisation définitive et inamovible d'un élément avec un ouvrage fixe ou une maçonnerie qui est en mesure de résister aux efforts de traction de l'élément ancré. L'ancrage dans une maçonnerie se fait par une pièce métallique dont la forme (queue de carpe, crochet, coude, crosse...) rend impossible l'arrachement de la pièce ancrée (tirant, fer d'armature de poutre, câble...)
- Ancre
- Pièce de métal rapportée à l'extrémité d'un tirant ou d'une chaîne. L'ancre agrippe largement l'élément (paroi, cheminée...) qui, faute d'ancrage, tendrait à s'éloigner. Elle peut être noyée dans la maçonnerie, ou apparente en applique, à la surface de celle-ci. Les ancres classiques sont des pièces de fer forgé en forme de X, de S, de T, de I ou de Y, visibles sur de nombreuses maisons anciennes, aux angles de façades ou au droit des refends . L'ancre est solidarisée avec le tirant soit en traversant son oeil, soit par boulonnage sur l'extrémité filetée du tirant.
- Angle
- Saillant ou rentrant délimité par l'intersection de deux droites, de deux plans, ou d'une droite et d'un plan .
Tout angle qui n'est pas droit est soit obtus (plus de 90°), soit aigu (moins de 90°).
Angle abattu : réunion de deux lignes, ou de deux plans par l'intermédiaire d'un chanfrein.
Angle arrondi : rencontre de deux lignes, ou de deux plans, suivant une portion de cercle ou de cylindre.
Angles d'affûtage et de dépouille d'un outil : angles correspondant, pour un outil coupant, à la meilleure efficacité et à la meilleure longévité du tranchant ; la somme de ces deux angles vaut 90°.
Angle à coupe d'onglet : se dit de l'assemblage d'équerre de deux pièces taillées en biseau à 45° ; l'assemblage est dit à fausse coupe d'onglet si les biseaux ne sont pas de 45°.
Angle mixtiligne : angle dont un côté est droit et l'autre curviligne. Angle plat : angle de 180°: chacun de ses côtés est dans le prolongement de l'autre. Angle solide : angle limité dans l'espace par plusieurs plans qui se coupent en un même point, et par leurs intersections. L'unité de mesure d'un angle solide est le stéradian (sr) : il correspond à un angle solide qui, ayant son sommet au centre d'une sphère, découpe sur la surface de cette sphère un carré dont la surface est égale au carré du rayon (ou dont chaque côté est égal au rayon). - Ante
- Pilier, en général carré et engagé, placé aux angles d'un édifice, ou en contrefort de jambages de portes.
- Antidérapant
- Qualifie un revêtement, plus ou moins rugueux, qui doit éviter les glissades et chutes accidentelles des piétons.
- Antifissure
- Se dit de revêtements qui peuvent “absorber”, sans se rompre, les tensions dues à une fissuration (limitée) de leur support, soit parce que ces revêtements ont une bonne élasticité, soit parce qu'ils sont armés d'un réseau de fibres ou d'un tissu de verre qui répartit les tensions de part et d'autre de la fissure, assurant ainsi son pontage.
- Antigel
- Produit chimique dont la fonction principale est de conserver à un fluide ses caractéristiques au-dessous de 0°C.
(Maçonnerie) adjuvant qu'on incorpore au béton frais lorsqu'il est nécessaire de bétonner par temps de gel, en général jusqu'à -5°C. Certains antigels permettent de travailler à des températures plus basses, jusqu'à -12°. - Antigélif
- Adjuvant (entraîneur d'air) qui a pour fonction de protéger les bétons contre les risques d'éclatement dûs à l'action du gel (à ne pas confondre avec antigel).
- Aplanir
- Éliminer par rabotage ou par ponçage tous les reliefs et aspérités d'une surface quelconque : poutre, façade, terrain, etc
- Aplomb
- Verticalité parfaite, vérifiable au fil à plomb. État de ce qui est bien vertical (mur d'aplomb) ou placé exactement à la verticale d'un élément de référence
- Appentis
- Toit à un pan dont la ligne de faîte prend appui sur un mur, et dont la panne inférieure est portée par des poteaux sur dés, ou des piliers maçonnés .
- Arase
- Face supérieure dressée ou nivelée d'une assise de pierres ou de briques, d'une semelle de fondations, d'un mur sans couronnement. Pierre ou élément de maçonnerie utilisé pour rectifier l'horizontalité de l'assise supérieure d'un mur.
araser : Rendre horizontale la face supérieure d'un mur, avant de le couronner . - Arbalétrier
- Pièce rampante principale d'une ferme de charpente, prenant généralement appui sur l'extrémité de l'entrait et sur le sommet du poinçon; l'arbalétrier soutient les pannes intermédiaires . Un arbalétrier est dit volant lorsqu'il est disposé entre deux murs d'inégale hauteur, et qu'il ne fait pas partie d'une ferme.
- Ardoise
- Roche fissile, de nature schisteuse ; elle contient surtout du quartz et des silicates d'alumine. Sa formation résulte d'une compression, à haute température, de quantités de minces couches sédimentaires argileuses. Ses constituants granulaires, les longrains, sont groupés suivant une structure lamellaire entièrement orientée dans un même plan, dit plan de fissilité, qui permet de détacher la roche en feuillets minces.
- Arête
- Toute ligne saillante formée par la rencontre de deux surfaces planes ou courbes
Arête vive : arête dont le fil est bien net et tranchant, sans épaufrures: bois à vive arête. - Armature
- D'une façon générale, désigne tout élément incorporé dans un matériau pour lui donner une meilleure résistance aux déformations par traction (efforts d'allongement), ou par flexion (efforts tranchants) : cas des armatures du béton armé
Un béton est dit armé lorsqu'il renferme des fers, tiges ou barres d'acier doux qui lui confèrent sa résistance à la traction (le béton non armé ne résistant bien qu'aux efforts de compression - Armé
- Qualifie tout matériau dans lequel est noyée une armature, constituée d'un réseau en matière filiforme plus résistante que celle du matériau lui-même : polyester armé, vitrage armé, câble armé, etc
- Arrachement
- Ensemble des pierres laissées volontairement en saillie d'un mur, pour servir ultérieurement d'amorce à une nouvelle construction . Par déformation, désigne parfois les pierres d'attente, ou des vides alignés en réserve dans les assises d'un mur, pour y insérer ou “lancer” ultérieurement les pierres d'un autre mur
- Ascension capillaire
- Phénomène physique de montée de l'eau par capillarité à travers les microcanaux (ou capillaires) et les porosités des matériaux, comme dans une éponge que l'on pose sur un peu d'eau. L'ascension capillaire dans un mur peut atteindre 1,50 mètre au-dessus du sol si la coupure de capillarité a été omise, ou si elle s'avère inopérante, par suite de perforations ou de manques
- Assainissement
- Désigne l'ensemble des mesures, travaux et équipements de collecte, d'évacuation, d'épuration et de traitement des eaux usées et des eaux vannes.
- Assise
- L'assise d'un bâtiment désigne l'ensemble des fondations qui assurent la stabilité, l'assiette de la construction.
- Auge
- Bac rectangulaire, récipient évasé dans lequel on prépare les mortiers
- Autolissant
- Qualificatif des enduits de ragréage ou de lissage des sols, qui ont pour particularité de se répartir facilement, à la lisseuse, puis de se tendre en corrigeant d'eux-mêmes, par fluage, les inégalités laissées par l'outil d'étalement.
- Autonivelant
- Se dit de mortiers fluides pour enduits de sols qui, sans être vraiment autolissants, sont étendus par simple passage d'une taloche ou d'une règle de maçon, pour donner une surface très plane.
- Auvent
- Petite toiture en surplomb, en général à un seul pan, établie en saillie sur un mur, souvent au-dessus d'une porte, d'une fenêtre. S'il est composé d'une structure vitrée, l'auvent prend le nom de marquise.
- Badigeon
- Dilution de chaux éteinte (lait de chaux, ou blanc de chaux) avec un peu d'alun et un corps gras (suif, térébenthine...).
Le badigeon sert de peinture de finition extérieure des maçonneries, dans certaines régions littorales. Le coût des badigeons est faible, mais leur farinage et leur desquamation rendent nécessaire une réfection périodique. L'application est fréquente aussi en intérieur, sur les murs des locaux d'élevage, oú il détruit la vermine. - Baie
- toute ouverture pratiquée dans un mur ou dans une toiture, ayant pour objet le passage ou l'éclairage des locaux (porte extérieure, fenêtre, vasistas, lucarne, soupirail)
Une baie est encadrée par :
en bas, un seuil (porte), ou un appui (fenêtre) couronnant une allège;
en haut, un linteau, une plate-bande ou un arc, dont la face inférieure est la voussure (linteau), ou l'intrados (arc)
sur les côtés : à l'extérieur, par des tableaux, faces de retour des jambages, montants ou piédroits à l'intérieur, par des ébrasements - Barbotine
- Mélange fluide de 50% de ciment et 50% d'eau, applicable à la brosse, utilisé en particulier pour améliorer l'adhérence d'une reprise de maçonnerie nouvelle sur une ancienne ; se dit aussi d'un mortier fin de ciment utilisé en coulis fluide, à la raclette, pour le jointoiement des carrelages
- Bastaing
- Un bastaing est la désignation commerciale d'une pièce de bois obtenue par sciage dont la section fait généralement 50mm x 150 mm ou 63mm x 160 mm à 180 mm.
La section d'un bastaing est donc plus petite que celle d'un madrier mais plus grande que celle d'un chevron. - Bâtard
- un mortier bâtard est un mortier dont le liant est composé d'un mélange de ciment et de chaux.
- Bâti
- ouvrage d'encadrement fixe (dit dormant), en général à feuillures ; scellé autour de l'ouverture d'une baie, il est destiné à recevoir un châssis ouvrant, tel que porte, fenêtre, trappe, etc.
- Batifodage
- Mortier d'argile grasse et de bourre de crins utilisé dans certaines régions comme enduit pour les plafonds.
- Bavette
- Bande ou feuille étroite de métal rapportée sur un ouvrage ou une jonction d'ouvrages, pour les abriter des ruissellements de l'eau de pluie. En particulier, bande de métal que l'on dispose :
à la base d'une lucarne ou d'une fenêtre de toit, en recouvrement du rang de tuiles ou d'ardoises inférieur - Bédane
- En menuiserie, ciseau d'acier plus épais que large, utilisé surtout pour évider les embrèvements et mortaises; sa section est légèrement biseautée en trapèze
- Béton
- Roche artificielle composée de granulats et de sables agglomérés par un liant (en général un ciment)
Le béton permet de réaliser, par moulage, banchage, ou coffrage, toutes sortes de pièces et de volumes qui, après durcissement, présentent une bonne cohésion et une résistance élevée, surtout en compression.
Le béton diffère des mortiers par le fait qu'il contient des granulats, et non pas seulement un liant et des sables
Selon le choix du ciment et son dosage par rapport aux granulats, selon la répartition granulométrique des sables, selon la forme des granulats, etc. on peut obtenir des bétons aux caractéristiques très diverses, dont certaines peuvent être modifiées ou améliorées par l'adjonction d'adjuvants. L'influence des dosages et des différents composants a fait l'objet de nombreuses théories et recherches, pour lesquelles on se reportera aux ouvrages spécialisés
Le liant: c'est “l'agent collant” qui doit souder tous les granulats, des plus fins aux plus gros (gravillons, cailloux).
es sables : ce sont les granulats les plus fins, de diamètre inférieur à 6,3 mm. Ils ne doivent contenir ni impuretés (terre, charbon, plâtre...) ni matières pulvérulentes dans une proportion de plus de 3%.
Les granulats : ce sont les gravillons et les cailloux, de diamètre égal ou supérieur à 6,3 mm. Ils doivent toujours être durs, non lamellaires, non pulvérulents, propres et sains.
Le béton offre, par lui-même, une excellente résistance à la compression, mais pas à la traction ; l'acier, par contre, offre une haute résistance à la traction. D'oú le concept du béton armé, qui consiste à associer intimement le béton et l'acier pour obtenir un matériau qui cumule les qualités de résistance en compression et en traction
Pour obtenir le résultat escompté, sans multiplier inutilement les armatures, le choix des éléments d'armature (sections et adhérence, ronds lisses ou barres nervurées, crénelées...), leur ancrage (crosses, crochets) et surtout leur répartition et leur disposition dans les pièces de béton ont une importance capitale.
En simplifiant, les armatures doivent être présentes là oú s'exercent les contraintes d'extension ; elles ne sont pas utiles là oú les seuls efforts possibles sont des compressions.
béton d'argile : mélange d'argile et de granulats, éventuellement stabilisé par un peu de chaux ou de ciment.
béton d'argile expansée : béton léger dont le granulat est constitué de billes d'argile expansée.
béton banché : béton coulé, et éventuellement vibré, entre des banches de coffrage en bois ou en métal.
béton cellulaire : matériau léger, constitué d'un mortier fluide de ciment, de sables fins, et d'un ajout tel que la poudre d'aluminium, qui génère, par réaction avec la chaux du ciment, la formation de petites inclusions gazeuses (bulles d'hydrogène). Le durcissement des pièces est fait par moulage, en autoclave.
Le matériau qui en résulte est alvéolaire, léger (densités allant de 0,4 à 1,2 kg/dm3), bon isolant thermique (d'autant plus qu'il est moins dense), et facile à découper à la scie égoïne ; en contrepartie de ces avantages, la cohésion interne et la résistance à l'écrasement du béton cellulaire sont moyennes, (et proportionnelles à sa densité).
Soumis à une humidité prolongée, le béton cellulaire perd de sa cohésion : d'oú la nécessité de le protéger des intempéries par des enduits d'imperméabilisation efficaces.
-béton lavé : béton dont le parement laisse apparaître les granulats de surface, débarrassés de leur liant superficiel par lavage au jet d'eau fin, en début de prise. - Bornage
- Opération par laquelle on fixe et on matérialise la limite séparative entre deux terrains, en plantant des bornes de repère à chaque angle ou point de rupture visuelle de la ligne de délimitation
- Boucharde
- Outil de martelage de la pierre, dont la tête carrée est hérissée de 16, 25, 64, 81 ou 100 dents pyramidales aciérées, selon la finesse du travail à exécuter, épannelage, ragrément ou ravalement final Aujourd'hui, on utilise surtout des têtes de bouchardes adaptables sur marteaux pneumatiques, pour un travail plus rapide. Le piquetage à la boucharde est aussi souvent réalisé sur panneaux de béton, soit pour leur donner une rugosité adéquate pour l'application d'un enduit, soit pour obtenir un aspect esthétique du béton nu, par éclatement régulier des granulats superficiels.
- Cadastre
- Répertoire détaillé des parcelles numérotées du territoire d'une commune et du découpage des propriétés foncières.
Ce document, accessible au public, est conservé en mairie et tenu à jour par l'Administration. - Cahier des charges
- Document, annexé à un marché, qui énonce l'ensemble des conditions et obligations liées à l'exécution d'un contrat de travaux.
- Calcination
- Transformation d'un calcaire en chaux par cuisson à haute température.
- Calicot
- Toile ou bande de coton tressé ou de fibres (naturelles ou synthétiques), que l'on noie par marouflage dans une colle ou un enduit fin, pour ponter une fissure ou un joint avant l'application d'une peinture ou d'un enduit pelliculaire ; le calicot permet de répartir les efforts sur une certaine largeur, limitant ainsi le risque de fissuration ultérieure.
Dans le cas des joints entre plaques de plâtre cartonné, le calicot est en papier perméable spécial, noyé dans la première couche de l'enduit spécial pour joints - Carrelage
- Assemblage organisé de carreaux juxtaposés, constituant un revêtement de sol dur, plan, relativement étanche, résistant aux contraintes mécaniques (et parfois chimiques), facile à entretenir, et si possible esthétique
la pose scellée, mode de pose traditionnel qui consiste à répartir, sur une forme de sable fin de 2 cm (ou 3 à 4 cm de sable stabilisé avec 100 à 150 kg de ciment par m3 de sable sec), un bain de mortier de ciment, éventuellement saupoudré de ciment
la pose collée, qui est effectuée directement sur chape ou sur dalle de béton, à l'aide d'un mortier-colle adapté, étalé puis strié sur le support. En intérieur, le mortier-colle est appliqué en double encollage si la surface unitaire des carreaux dépasse 225 cm2. En extérieur, un double encollage est nécessaire dans tous les cas. NB- Les grandes surfaces doivent toujours être recoupées en panneaux par des joints de dilatation.
Sur murs intérieurs ou extérieurs :
la pose collée, aujourd'hui généralisée à l'intérieur, est faite soit avec un mortier-colle à base de ciment (mortier caséiné si la pose est faite sur support en plâtre ou en plaques de plâtre cartonnées), soit à l'aide d'un adhésif en pâte prêt à l'emploi. Le double encollage est recommandé pour les éléments dont la surface unitaire dépasse 225 cm2, ou 100 cm2 sur des murs extérieurs. NB- A l'extérieur, le mortier-colle choisi doit présenter une relative souplesse, et les grandes surfaces doivent être recoupées en panneaux par des joints de dilatation. Le jointoiement des carrelages.
La plupart des joints sont réalisés avec une barbotine ou un coulis de ciment blanc, gris, ou teinté dans la masse, que l'on fait pénétrer avec une raclette.
La pose de carrelages à joints vifs (sans joints) est toujours à proscrire. - Céramique
- Désigne et qualifie tout ce qui concerne la cuisson de l'argile, et les produits qui en résultent.Selon la nature de la pâte et la température de cuisson, on distingue les céramiques poreuses, ou terres cuites (poteries, faïences, briques, etc.) et les céramiques vitrifiées (grès, grès cérames).
- Certificat d'urbanisme
- Document qui doit être demandé au maire de la commune puis à la D.D.E. avant toute acquisition de terrain bâti ou à bâtir : il mentionne les références cadastrales, les servitudes à respecter en cas de construction, et fait état des contraintes de raccordement aux réseaux (eau, gaz, électricité, tout-à-l'égout...).
- Chaînage
- élément d'ossature des parois porteuses d'un bâtiment : ceinturant les murs, le chaînage solidarise les parois, et empêche les fissurations et la dislocation du bâtiment
- Chambranle
- Encadrement rapporté en applique au pourtour de l'huisserie d'une porte ou d'une fenêtre : le chambranle se compose de deux montants, ou piédroits, réunis à leur sommet par une traverse horizontale, ou corniche. Ce peut être une simple baguette plate (plate-bande), ou une moulure profilée. Le chambranle est dit à cru s'il repose directement sur le sol, ou sur un appui de croisée, sans plinthe.
- Chantignole
- bloc de bois de charpente taillé en sifflet, rapporté sur chaque arbalétrier pour soutenir une panne
- Chape
- ouvrage en mortier de ciment surfacé, réalisé au sol sur une forme-support ; cet ouvrage a une double fonction : mettre le sol au niveau général voulu, ou en retrait du nu final nécessité par la pose éventuelle d'un revêtement, et lui donner une bonne planéité générale ; la confection des chapes permet aussi de créer, si besoin, les légères pentes nécessaires à l'écoulement des eaux.
La chape rapportée, ouvrage en mortier de ciment tiré à la règle sur 3 à 5 cm d'épaisseur, sur des guides latéraux, sur une dalle de béton déjà durcie (minimum 8 jours). Les guides peuvent être soit des liteaux retirés par la suite pour former des joints de retrait, soit des profilés spéciaux scellés sur la dalle. La finition consiste en un talochage feutré, qui évite de faire remonter la laitance de ciment, et éventuellement en un bouchardage au rouleau si la chape doit rester nue et non glissante.
La chape incorporée, réalisée en rapportant, sur une dalle de béton en cours de prise, une couche de mortier de ciment plutôt riche de 20 ou 30 mm d'épaisseur sur une dalle de béton encore fraîche, puis en talochant à l'hélicoptère.
La chape mince, chape rapportée en mortier de ciment sur 5 à 25 mm d'épaisseur. Ce type d'ouvrage nécessite l'incorporation d'adjuvants qui améliorent l'adhérence au support, la plasticité du mortier et sa rétention d'eau.
La chape flottante, chape mince (env. 35 mm ou plus) en mortier de ciment, en mortier, en anhydrite, etc., coulée sur une feuille plastique relevée à sa périphérie, de sorte que l'ouvrage reste indépendant de son support ; ce dernier peut être constitué d'une sous-couche résiliente de panneaux d'isolation phonique et/ou thermique, d'un système de chauffage par le sol en nappes, d'un système d'étanchéité - Charpente
- Assemblage de pièces de bois, de poutrelles de béton ou de profilés de métal, composant l'ossature ou squelette d'un édifice, d'un ouvrage d'art, d'un plancher, d'un escalier, et, dans le sens plus courant, l'ossature porteuse et le contreventement d'un comble et de sa couverture.
Les charpentes, au sens large, doivent donc assurer la cohésion et la rigidité des ouvrages, répartir les charges, et les transmettre vers des appuis résistants.
Dans le cas des toitures, les charpentes doivent à la fois porter sans déformation les matériaux de couverture, et résister aux efforts et charges dûs au vent et à la neige. La répartition des forces et des charges des charpentes utilise le caractère indéformable du triangle ; d'oú la triangulation de la plupart des charpentes sous forme de fermes parallèles
les charpentes traditionnelles, composées d'un petit nombre de fermes en éléments de forte section, réunies par des pannes; l'espace compris entre deux fermes consécutives est une travée. Leur fabrication est faite dans le chantier du charpentier : les pièces et leurs assemblages sont tracés sur un sol horizontal (l'aire), en grandeur réelle, à partir d'épures (la ligne d'axe d'une pièce, au sol, est l'ételon). Les pièces sont alors taillées et assemblées provisoirement au sol, puis, après rectifications et ajustements éventuels, acheminées vers le chantier pour leur assemblage définitif.
les charpentes sont dites traditionnelles industrialisées quand elles sont réalisées en petites ou moyennes séries, suivant des dimensions standardisées par leurs fabricants. Les coûts de fabrication de ces charpentes, qui conservent le caractère traditionnel des assemblages chevillés, s'en trouvent réduits par rapport aux fabrications à l'unité.
les charpentes industrialisées à fermettes : contrairement aux charpentes traditionnelles à fermes espacées, ces charpentes sont composées d'un cours de fermes légères rapprochées, sans pannes, dont les arbalétriers tiennent lieu de chevrons; ces fermes légères, dites fermettes, sont préfabriquées en atelier avec des bois de petit échantillon; elles sont livrées sur chantier, prêtes à poser . Leurs assemblages sont faits par collage, par boulonnage, ou, souvent, avec des connecteurs légers, en tôle emboutie, hérissés de pointes pour fixation par clouage. - Chauler
- Appliquer un badigeon de lait de chaux.
- Chaux
- Liant obtenu par calcination du calcaire ; les chaux se divisent en deux catégories bien distinctes, selon que leur prise s'effectue sous l'action du gaz carbonique de l'air (chaux aériennes), ou sous l'action de l'eau (chaux hydrauliques).
Chaux aérienne (grasse ou maigre, aussi appelée chaux éteinte, chaux brûlée, hydrate de chaux, fleur de chaux)
C'est l'hydroxyde de calcium obtenu en deux temps :
calcination dans un four, vers 900-1 000°C, d'un calcaire finement broyé (carbonate de calcium CaCO3, dit pierre à chaux), donnant l'oxyde de calcium CaO, ou chaux vive anhydre avec un dégagement de gaz carbonique (CO2) .
hydratation, ou “extinction” de cette chaux vive pour obtenir l'hydroxyde de calcium Ca(OH)2, ou chaux éteinte, prête à utiliser comme liant après tamisage ou blutage.
La réaction de prise de la chaux aérienne est inverse de celle qui précède : c'est la réaction de carbonatation, dans laquelle le gaz carbonique de l'air (CO2) se combine avec la chaux éteinte pour donner du carbonate de calcium (=calcaire) et de l'eau qui s'évapore :
Ca(OH)2 + CO2 > CaCO3 + H2O
Cette réaction, lente et progressive, s'effectue à l'air (d'oú le nom de chaux aérienne) : le durcissement complet qui suit la prise d'un enduit ou d'un mortier de chaux aérienne peut durer plusieurs mois ; sous l'eau, ou à l'abri de l'air, la chaux grasse peut rester 6 mois à un an avant de faire prise.
Les chaux aériennes les plus recherchées sont les chaux grasses, obtenues à partir de calcaires très purs, par opposition aux chaux maigres, qui contiennent des impuretés (magnésie, silice).
Les emplois de la chaux, en construction, concernent surtout les enduits de parement traditionnels, les mortiers de jointoiement, et les badigeons au lait de chaux. Chaux hydraulique: la présence d'argile (les normes admettent jusqu'à 22%) donne aux chaux hydrauliques des propriétés proches de celles des ciments.
Selon son taux d'argile et donc son indice d'hydraulicité, une chaux est dite :
faiblement hydraulique (indice i inférieur à 0,16), si son taux d'argile est inférieur à 8% ;
moyennement hydraulique, avec un taux d'argile de 8 à 14% ;
hydraulique, avec un taux d'argile de 14 à 19% ;
éminemment hydraulique, à partir de 20% d'argile.
On distingue :
Les chaux hydrauliques naturelles (XHN), fabriquées par calcination de calcaires contenant de l'argile à l'état naturel ; après cuisson, broyage et extinction, on leur incorpore souvent d'autres constituants pour corriger ou améliorer le produit obtenu : fillers calcaires, laitier, pouzzolanes, grappiers broyés. Les chaux hydrauliques artificielles (XHA) sont des ciments portland artificiels auxquels on a ajouté des fillers calcaires inertes, qui leur donnent une bonne plasticité et diminuent le retrait ; d'oú leur emploi surtout dans les sous-enduits et enduits. - Chevron
- Débit de bois résineux équarri, de section usuelle 6 x 8 cm. Le demi-chevron a pour section 4 x 6 cm. chacune des pièces de bois équarri fixées sur les charpentes suivant la ligne de pente, pour porter les supports horizontaux des matériaux de couverture (lattes, liteaux, voliges, ou panneaux de sous-toiture non-autoporteurs).
Cloués sur la panne faîtière, sur les pannes intermédiaires et sur la panne sablière, les chevrons sont espacés de 30 à 60 cm selon le type de couverture.
Leur portée, entre deux pannes, ne doit pas dépasser 2 mètres.
Les chevrons servent aussi de support pour divers bardages extérieurs ou parois de doublage intérieures.
Constitution d'un bâti formant support contre un mur, par exemple pour un lambrissage. - Chien-assis
- Petite lucarne de comble dont le toit est retroussé en pente inverse de celle de la toiture, son profil évoquant plus ou moins celui d'un chien qui serait assis sur le toit.
- Ciment
- Liant minéral en poudre à base de calcaire et d'argile qui, mélangé avec de l'eau, fait prise et permet d'agglomérer entre eux des sables et des granulats pour constituer de véritables roches artificielles, les bétons et mortiers.
C'est un liant hydraulique, c'est-à-dire qui durcit sous l'action de l'eau
Ciment alumineux, ou “fondu” : ciment dans lequel la bauxite remplace l'argile, la cuisson étant poussée jusqu'à un début de fusion (1 500°C) ; le ciment obtenu contient au moins 30% d'alumine. C'est un ciment réfractaire; il offre aussi une bonne résistance aux eaux agressives acides. Sa prise est assez lente, mais son durcissement est ensuite rapide : dix heures après son gâchage,
Ciment amaigri : ciment artificiel auquel on a ajouté des charges minérales inertes ; devenus rares, les ciments amaigris servaient surtout à préparer des mortiers à maçonner auxquels on demandait peu de résistance.
Ciment artificiel : par opposition au ciment naturel, désigne le ciment Portland obtenu à partir d'un mélange artificiel de calcaire et d'argile.
Ciment blanc et super-blanc : ciment fabriqué surtout dans l'Ardèche (Le Teil), à partir de matières premières exemptes d'impuretés et d'oxydes colorants ; le ciment blanc, non normalisé mais correspondant à la classe CPA45, est surtout utilisé pour les enduits de parement, dalles de granito, carreaux de ciment, bétons blancs architectoniques, et mortiers-colles pour carrelages.
Ciment-colle : mortier adhésif à base de ciment (blanc ou gris), de sables, de résines et d'adjuvants (rétenteurs d'eau, plastifiants...), destiné à la pose collée des carrelages au sol et sur les murs. Il est préférable de parler de mortier-colle.
Ciment (Portland) composé (CPJ) : ciment Portland constitué par mélange, avant broyage, de clinker de Portland et de laitier, de pouzzolanes naturelles et/ou de cendres volantes. Le terme s'applique aux anciens ciments à constituants secondaires, CPAL et CPF (laitier), CPAC (cendres), CPALC (laitier + cendres), CPALZ (laitier + pouzzolane), regroupés aujourd'hui dans cette classe des ciments Portland composés.
Ciment Portland : par opp. aux ciments naturels, ce terme désigne les ciments hydrauliques obtenus par mouture de clinkers résultant de la cuisson d'un mélange précis de calcaire, de silice et d'alumine (Portland artificiel CPA), et éventuellement d'autres constituants
Ciment prompt : ciment, en général naturel, dont les caractéristiques mécaniques sont moyennes ou médiocres, mais qui a la propriété de prendre rapidement : prise-rapide, en moins de 8 minutes ; ou prise demi-lente, en moins de 30 mn.
On en fait des mortiers de scellement, d'obturation de voies d'eau, de réparation rapide.
Ciment réfractaire : ciment qui supporte de très hautes températures (fours, etc.). - Coffrage
- Ensemble du moule provisoire préparé pour couler le béton d'un ouvrage, puis retiré après sa prise et son durcissement. Il peut être constitué de planches de bois raboté, de feuilles de contreplaqué ou de tôles, maintenues par des chevalements d'étais, des contreforts, des entretoises, des raidisseurs, etc., disposés de façon à supporter le poids ou la pression du béton sans aucune déformation.
- Commissure
- Joint en creux entre deux pierres de taille.
- Contre-cloison
- Cloison rapportée contre un mur, ou à une faible distance de celui-ci.
- Contrevent
- pièce de bois disposée obliquement, dans le sens de la longueur d'un comble, entre un poinçon et une panne faîtière, pour solidariser celle-ci avec la ferme
- Coulage
- Remplissage des joints des pierres avec un coulis
Coulée : Chacune des séquences répétitives de mise en place de couches de béton d'un ouvrage - Coulis
- Plâtre ou mortier de ciment gâchés assez liquides pour être utilisés par gravité dans le remplissage de joints (pour ficher les pierres ou jointoyer les carrelages), ou pour être injectés sous pression (recollage de chapes, scellements de tirants d'ancrage
- Couverture
- nsemble des ouvrages et matériaux de revêtement qui assurent le “couvert” d'un édifice. La couverture, partie extérieure du toit, ne participe pas à la stabilité des ouvrages, mais doit protéger de façon étanche et durable les superstructures d'un édifice contre les intempéries.
On lui demande aussi de résister aux agressions atmosphériques (acidité de l'air, fumées) et au poids du personnel d'entretien.
Une couverture est dite autoportante, ou autoporteuse, lorsque son support est constitué soit de bacs métalliques, soit de panneaux rigides juxtaposés (panneaux de sous-toiture) qui évitent la mise en place d'un chevronnage entre les pannes.
Le choix d'un type de couverture de comble est fonction de plusieurs critères :
la pente ou l'inclinaison des rampants à couvrir, selon leur situation et selon leur exposition aux vents dominants - Dalle
- Surface d'allure horizontale en béton armé, plancher, toiture-terrasse ou dallage extérieur, reposant sur une forme ou sur des appuis (poteaux, poutres, chaînages).
Dalle pleine : c'est un plancher autoporteur en béton armé coulé sur tables coffrantes, sans poutrelles. Son ferraillage (le plus souvent en treillis soudé), sur toute la surface, est tel qu'il remplace le soutien qu'apporteraient des poutrelles intermédiaires, avec cette différence que les dalles pleines prennent en général appui sur toute leur périphérie.
Souvent, les dalles pleines désignent aussi les dalles composées par juxtaposition de panneaux préfabriqués en béton précontraint, en béton armé ou en béton cellulaire.
Lorsqu'une dalle pleine supporte des murs de refend et répartit des charges importantes vers des chaînages extérieurs, elle est parfois dite dalle transfert.
Dalle de compression, ou dalle de répartition : c'est une dalle d'au moins 4 cm d'épaisseur, armée de lits ou nappes de treillis soudé, rapportée sur des éléments constituant l'ossature fermée ou les nervures d'un plancher: plancher à poutrelles préfabriquées et entrevous, plancher à prédalles, plancher à caissons, bacs d'acier autoporteurs, etc. Son rôle consiste à concentrer les charges vers les nervures d'ossature, ou à assurer le fonctionnement de la dalle en flexion entre les nervures.
Dalle flottante : dalle mince de béton armé rapportée sur un isolant phonique qu'elle protège, et qui est lui-même posé sur une dalle de compression. Elle ne doit être en aucun point solidaire du gros oeuvre ; en particulier, l'isolant doit être relevé à sa périphérie.
La chape flottante, de conception analogue, n'a que 3 à 5 cm d'épaisseur.
Par déformation, on appelle aussi souvent dalle flottante une dalle réalisée sur un isolant thermique ; le terme propre pour ce type d'ouvrage est “dalle rapportée”, ou “dalle désolidarisée”.
Dalle indépendante : dalle monolithe en béton armé, d'au moins 5 cm d'épaisseur, entièrement coulée en oeuvre sur une couche d'un matériau généralement isolant, qui la désolidarise du plancher.
Ce type de dalle peut ou non constituer une dalle de répartition. - Décoffrage
- Enlèvement ou démontage du coffrage d'un ouvrage en béton, après un délai de durcissement suffisant ; ce délai est fonction du type de ciment utilisé, du dosage, de la température.
on compte 2 à 3 jours pour la sous-face d'une dalle de petites dimensions, 8 jours pour la sous-face d'une poutre en béton, 21 jours pour des ouvrages chargés, en porte-à-faux, ou de grande portée.
Un béton est dit brut de décoffrage s'il ne reçoit aucun enduit ni revêtement après son décoffrage. - Dévers
- Défaut d'aplomb d'un ouvrage, d'un mur. Mesure de l'écart d'aplomb entre le sommet et la base d'un mur
- Domotique
- Ensemble des services de l'habitat assurés par des systèmes réalisant plusieurs fonctions, pouvant être connectés entre eux et à des réseaux internes et externes de communication.
Parmi ces fonctions, on trouve notamment l'économie et la gestion technique, l'information et la communication, la maîtrise du confort, la sécurité et l'assistance - Durcisseur
- Substance qui doit être mélangée à un liant, en général dans des proportions précises, pour qu'il puisse durcir.
Les matériaux à deux composants tels que les époxydes comportent une résine et un durcisseur.
Produit appliqué à la surface du plâtre ou de la pierre pour améliorer leur dureté superficielle, et éviter poudrage et effritements.
Produit répandu à la surface d'une dalle de béton pour augmenter la dureté et la résistance mécanique de sa couche d'usure ; ce peut être soit un fluosilicate, soit une résine de synthèse fluide qui pénètre à la surface du béton durci (propre et sec).
Les durcisseurs désignent aussi divers granulats anti-usure rapportés à la surface des bétons encore frais.
Ils sont soit répandus par saupoudrage (si des caractéristiques antiglissantes sont recherchées), soit incorporés par talochage final à l'hélicoptère, pour renforcer la couche d'usure des dalles et des chapes de ciment ; ce procédé concerne surtout des sols industriels et locaux à trafic intense (stockage, quais, halls de gares, etc.).
Les durcisseurs couramment utilisés sont le basalte, les grains de corindon ou d'alundum (alumine cristallisée), la diorite, les agrégats de quartz, de carborundum, la grenaille ou la limaille - Échantignole
- Cale de bois en biseau fixée sur un arbalétrier de ferme de charpente pour arrêter et soutenir une panne intermédiaire. Syn.: chantignole
- Enduit
- Mélange pâteux ou mortier avec lequel on recouvre une paroi de maçonnerie brute, apppelée support, en général pour lui donner une surface uniforme et plane, et éventuellement d'autres caractéristiques ; à l'extérieur, pour la protéger des intempéries et souvent constituer un parement uniforme à caractère décoratif.
Les enduits intérieurs.
Ils ont pour principale fonction de constituer, sur les murs, plafonds et sols, les surfaces très planes nécessaires pour l'application des finitons : peintures, papiers peints, revêtements de sols minces.
les enduits de plâtre: ils ne concernent, sauf exception, que les murs et plafonds des locaux, et se composent de deux couches distinctes, un dégrossissage de 8 à 10 mm d'épaisseur, réalisé en deux passes (ou une seule par projection mécanique), et une couche de finition, d'environ 6 mm, dite enduit à repasser. Les enduits extérieurs, dits enduits de façades.
Ils ont une triple fonction d'imperméabilisation, d'uniformisation des parois de maçonnerie, et de finition esthétique des façades
-les enduits traditionnels d'imperméabilisation, exécutés en mortier de ciment, de chaux hydraulique ou de chaux aérienne, ou, par mélange de liants, en mortier bâtard.
Ils se composent de trois couches successives, dont chacune a un rôle précis :
-une couche d'accrochage rugueuse, ou gobetis. Fortement dosée en ciment, elle est appliquée par projection en une couche mince rugueuse, plutôt fluide. Cette couche assure l'adhérence de l'enduit sur le support, et uniformise l'absorption des fonds
-une couche épaisse, dite corps d'enduit, de 15 à 20 mm d'épaisseur. Cette seconde couche doit assurer l'essentiel de l'imperméabilisation, tout en donnant à l'ouvrage sa planéité générale ; son dosage moyen en ciment et en eau doit rendre le corps d'enduit peu sensible à la fissuration par retrait. Cette couche est dressée à la règle sur repères, et resserrée par talochage, mais non lissée
-une couche de finition, de 3 à 8 mm d'épaisseur, qui donne son aspect esthétique à l'enduit, et peut constituer un complément d'imperméabilisation.
Appliquée au moins 15 jours après le corps d'enduit, cette couche est la moins dosée en ciment, pour être peu sensible au faïençage. - Entretoise
- Barre de métal contrecoudée ou traverse de bois servant à maintenir un espacement constant entre deux pièces, et éventuellement à consolider leur assemblage
- Entrevous
- Désigne d'abord l'espace compris entre deux solives ou entre deux poutrelles d'un plancher ; par extension, désigne aussi le matériau avec lequel on obture cet espace.
ouvrage de remplissage de l'espace entre poutrelles avec des éléments maçonnés dits hourdis (par extension, le mot entrevous désigne très souvent le hourdis). Les entrevous sont généralement des éléments préfabriqués en terre cuite, en béton creux de granulats courants ou légers, ou encore en matériau isolant expansé. Ils constituent le support et le coffrage perdu des dalles de compression des planchers - Epoxy
- Famille de résines thermodurcissables dérivées du pétrole ; ses polymères sont caractérisés par leur groupement epoxy en bout de chaînes moléculaires. Leur durcissement, exothermique, s'effectue par réticulation chimique, au contact d'un durcisseur aminé aliphatique ou aromatique, ou d'un polyamide, ou encore d'un anhydride d'acide.
- Equerre
- Ferrure de renfort d'angle, à visser dans les huisseries de portes, volets et croisées pour consolider et rigidifier leurs assemblages. Support métallique de tablettes ou d'étagères. Instrument de mesure, de contrôle, de report et de traçage des angles. Il en existe de nombreuses sortes, dont nous reproduisons ci-après les plus courantes pour le bâtiment On appelle fausse-équerre une équerre dont les branches sont pivotantes l'une par rapport à l'autre.
- Equidistant
- Qui est situé à égale distance de deux éléments pris comme références.
- Equipotentiel
- Qualifie des circuits électriques de même potentiel. Une liaison ou connexion équipotentielle est la jonction électrique de mise à la terre collective de l'ensemble des pièces métalliques d'un local, de façon à ce qu'aucun courant ne puisse s'établir entre elles, au cas ou l'une d'elles serait mise accidentellement sous tension. Cette disposition de sécurité est obligatoire dans les salles d'eau.
- Esprit de sel
- Nom donné à l'acide chlorhydrique du commerce en dilution dans l'eau (concentration 5 à 10%). On l'utilise, avec les précautions et protections d'usage, pour divers travaux de décapage, de traitement des enduits carbonatés, d'élimination de laitance et de traces de ciment, etc. Son emploi doit toujours être suivi d'un rinçage à l'eau claire.
- Etai
- Désigne toute pièce longue servant à reporter vers un appui stable, et en général provisoirement, la charge verticale d'une partie de construction telle que poutre ou plancher, ou pour contrebuter latéralement un mur en dévers ou le blindage d'une fouille. Selon leur position, les étais prennent les noms de chandelle (poteau vertical), contre-fiche (poteau oblique), étançon (poteau vertical ou légèrement incliné), chevalement (double poteau oblique surmonté d'un chapeau porteur), étrésillon (étai latéral entre deux éléments). Les étais prennent appui sur des semelles ou des couchis. Les éléments d'étai, dits chandelles, sont télescopiques, en tube d'acier, leur hauteur portante est d'abord réglée par clavetage des parties télescopiques, puis ajustée par serrage d'un manchon central à pas de vis inversé.
- Etançon
- Gros poteau trapu d'étaiement d'un mur, d'un plancher, d'une poutre ; le plus souvent vertical, l'étançon peut aussi être légèrement incliné.
- Etresillon
- Pièce d'étaiement disposée de façon transversale pour maintenir un écartement entre deux tableaux d'une baie en cours de travaux entre deux murs déversés l'un vers l'autre entre deux solives d'un plancher , ou entre deux parois blindées d'une tranchée.
- Exsudation
- Apparition de l'eau de gâchage en excédent à la surface d'un béton, pendant son vibrage et sa prise. Se dit aussi de diverses substances qui suintent à la surface d'un corps au cours d'une réaction chimique : la réticulation des résines époxydes, par ex., donne lieu parfois à une exsudation de durcisseur.
- Faïence
- Poterie céramique poreuse, de couleur blanchâtre, terreuse ou teintée, constituée d'une pâte de kaolin, de quartz et de calcaire cuite entre 1 000 et 1 200°C, et recouverte ensuite, par trempage ou par projection au pistolet, d'un émail incolore ou teinté, durci au four vers 1 050°C. Le bâtiment est le principal consommateur de faïences, sous forme de carrelages muraux et d'appareils sanitaires.
- Faitage
- Ligne de jonction supérieure de deux pans de toiture inclinés suivant des pentes opposées : le faîtage constitue la ligne de partage des eaux pluviales. le faîtage est la pièce de bois horizontale, dite panne faîtière, qui relie le sommet des poinçons ou les angles supérieurs des fermes.
- Faîte
- Partie supérieure d'un ouvrage, d'un arc, d'une voûte, d'un comble. Souvent synonyme de faîtage. La ligne de faîte est celle qui relie les points les plus élevés déterminés par l'intersection de deux versants d'un toit.
- Faîtière
- Élément de poterie spécialement conçu pour le recouvrement d'une ligne de faîte. Les faîtières sont semi-cylindriques, tronconiques ou angulaires, et peuvent être à recouvrement par glissement ou par emboîtement
- Fausse-coupe
- En maçonnerie, coupe biaise qui n'apparaît pas au niveau du parement d'un appareillage de pierres, ou qui n'est pas orthogonale à la douelle d'un claveau. En charpente, la fausse-coupe est la coupe d'assemblage en biais de deux pièces aboutées.
- Faux-aplomb
- Défaut de verticalité d'un ouvrage ou d'une partie d'ouvrage : le fruit et le contre-fruit d'un mur sont des faux-aplombs.
- Faux-plafond
- Plafond léger, du type plafond suspendu, rapporté sous le plafond d'un local, et à une certaine distance de celui-ci , il se compose d'une armature suspendue et d'un remplissage de panneaux légers amovibles, à caractère plus ou moins isolant, insonorisant, et décoratif . Souvent les faux-plafonds servent aussi à dissimuler les gaines techniques et canalisations disposées sous les plafonds : gaines de ventilation et d'air conditionné, tuyaux de chauffage et de fluides divers, électricité, etc. On intègre souvent, dans les dalles des faux-plafonds, des plafonniers d'éclairage.
- Faux-plancher
- Plancher d'un comble non habitable, constitué d'un simple solivage apte à soutenir un plafond et le poids des visites techniques.
- Ferme
- Assemblage de pièces dans un plan vertical, formant l'ossature triangulée d'une charpente. Toute charpente est constituée de plusieurs fermes établies perpendiculairement à l'axe du comble. Les fermes sont contreventées par des pannes horizontales qui portent les chevrons et la couverture. Une ferme doit composer un cadre rigide et indéformable. La base de la ferme est l'entrait. Il retient à ses extrémités les pieds de deux arbalétriers et porte en son milieu le poinçon, qui reçoit à son sommet l'autre extrémité des arbalétriers.
- Fermette
- Assemblage triangulé analogue à celui des fermes, mais beaucoup plus léger, préfabriqué et livré prêt à poser, en travées rapprochées, tous les 0,50 à 1,50 m (selon le type de fermette et le poids de la couverture). Chacun des arbalétriers joue le rôle de chevron, et le contreventement est assuré soit par les liteaux, soit par des panneaux de sous-toiture. La section normalisée des bois est de 40 x 110 mm pour des espacements de 0,50 à 1 m ; elle va de 40 x 130 à 40 x 150 mm pour des espacements plus importants.
- Feuillure
- Angle rentrant pratiqué le long de l'arête d'une pièce de bois, généralement pour accueillir et arrêter un élément mobile (porte, trappe, etc.) ou fixe (vitrage). En maçonnerie, désigne l'angle rentrant ménagé pour encastrer une huisserie, un cadre, un volet,
- Filasse
- Amas de longues fibres végétales (chanvre, lin) utilisé pour armer le plâtre des ouvrages en staff, et pour conforter l'étanchéité des joints et raccords filetés des assemblages de plomberie.
- Finition
- Désigne l'aspect de surface donné à un revêtement, à un enduit de parement, à un béton apparent, à un marbre, etc. par la dernière opération de sa mise en oeuvre : finition rustique, bouchardée, grattée, polie, tyrolienne, mouchetée, écrasée. Au pluriel, les finitions sont l'ensemble des travaux qui, après le gros oeuvre et le second-oeuvre, concernent la décoration, la pose des plinthes, les peintures intérieures, revêtements de sols et murs, rideaux, accessoires de quincaillerie, antennes, boîtes à lettres, etc... On dit alors que le bâtiment est en finitions
- Fissure
- Désigne de façon générale toute fente visible affectant la surface d'une maçonnerie, d'un enduit, d'un dallage ou d'un appareil sanitaire.Par convention, une fissure a entre 0,2 et 2 mm de largeur , au-dessous, il s'agit d'un faïençage ou d'un simple fil, au-dessus de 2 mm, c'est une lézarde. Lorsque l'on constate la présence d'une fissure dans une maçonnerie, il faut toujours déterminer la cause de sa formation, et son évolution probable. Pour la plupart, les fissures n'ont qu'un inconvénient esthétique, et sont vite stabilisées : fissures de retrait, ou de mouvement différentiel à la jonction de deux matériaux de nature différente (par ex. bois/brique), coups de sabre dans les cloisons lors de la mise en compression d'un bâtiment. Les fissures deviennent graves lorsqu'elles portent atteinte à l'imperméabilité des parois (fissures pénétrantes laissant passer l'eau de pluie à travers un mur exposé) ; plus graves encore sont les fissures qui traduisent un affaissement des fondations, ou des mouvements du sol.
- Fixateur
- Produit très fluide, à base de résines en solution, à appliquer en sous-couche de certains ragréages, revêtements et enduits. Il sert en général à réduire l'absorption du support (plâtre, chaux, bois, béton cellulaire), à fixer les particules pulvérulentes et à durcir les surfaces
- Fleur
- La fleur de chaux est une chaux pure, broyée très finement, la fleur de plâtre est un plâtre tamisé à travers la soie, pour n'utiliser que ses particules les plus fines en rebouchage de moulures ou d'éléments décoratifs. à fleur se dit d'un élément qui affleure l'élément contigu.
- Flottant
- Qualifie un élément tel qu'une dalle de plancher ou une chape désolidarisées de leurs structures porteuses, en général dans un but d'isolement acoustique.
- Fondation
- Ouvrage enterré qui compose le socle et l'assise stable d'une construction, et qui répartit sa charge sur le sol naturel . La conception des fondations doit leur permettre de porter la construction sans aucun risque de déplacement vertical (enfoncement) ou latéral (pression des terres, glissement sur pente). les fondations superficielles , semelles filantes ou longrines entre poteaux, radiers, etc.... Ces fondations sont descendues à des profondeurs de l'ordre de 50 cm à un mètre sous la surface du sol naturel, ou sous le plancher enterré le plus bas. La profondeur doit être suffisante, selon les régions, pour mettre les fondations superficielles à l'abri des gelées. les fondations profondes , puits de fondation, pieux battus ou moulés, pilotis, etc.....Ces ouvrages ont pour objet de reporter la charge des bâtiments vers un sous-sol dur profond, ou vers un sol moins sensible à d'éventuelles variations de plasticité
- Fongicide
- Désigne ou qualifie tout produit qui empêche le développement des micro-organismes végétaux (champignons, lichens, moisissures, mousses) et détruit ceux qui sont déjà formés.
- Fouille
- Excavation pratiquée dans le sol, généralement pour y établir les fondations d'une construction. Un chantier en fouilles est un chantier dont les travaux en sont au stade précédant les fondations.
- Frotasser
- Talocher, finir un enduit mural à la taloche ou au bouclier de bois, par mouvements circulaires
- Gabarit
- Toute pièce en bois ou en tôle découpée servant de modèle ou de patron pour reporter un profil ou des dimensions, pour tailler une pierre, pousser une moulure, percer à des endroits précis, couper des pièces de façon répétitive, cintrer ou couder suivant une même courbure des éléments de ferronnerie
- Gâchage
- Introduction de l'eau nécessaire à l'hydratation d'un liant hydraulique, en général additionné de charges (mortier, béton) et d'ajouts divers (adjuvants, colorants...), puis malaxage du mélange jusqu'à obtention d'une pâte utilisable . e gâchage du plâtre s'effectue en versant peu à peu le plâtre dans l'eau, et en malaxant aussitôt en une crème homogène et fluide. Le gâchage d'un matériau à base de ciment s'effectue au contraire en ajoutant l'eau sur le matériau sec, puis en malaxant pendant 3 à 6 minutes. Le mélange n'est pas toujours utilisable immédiatement : dans le cas des mortiers-colles et enduits dont les adjuvants (rétenteurs d'eau, adhésifs, plastifiants) doivent avoir le temps de bien s'humidifier pour développer leurs caractéristiques, un temps de repos de la gâchée de 5 à 10 mn est nécessaire avant utilisation.
- Galandage
- Cloison non porteuse de distribution intérieure, en briques ou autres éléments creux ou pleins, maçonnés sur chant, par extension, désigne les cloisons en pan de bois dont le remplissage est ainsi fait, et ce mode de construction.
- Gamatte
- Petite auge de maçon ou de carreleur.
- Garde au feu
- Distance minimale obligatoire de 16 cm entre les parois externes d'un conduit de fumée ou d'un foyer de cheminée et tout élément inflammable , poutre, solive, moulure en bois, gaine électrique, matière plastique, etc...
- Garnissage
- Application d'un mortier grossier en forte épaisseur, pour reboucher des trous, niveler localement un plancher, redresser des parties de maçonnerie en retrait.
- Génoise
- Frise de tuiles rondes (tuiles romaines, tuiles-canal) maçonnées en surplomb sur plusieurs rangs pour former la corniche des constructions, surtout dans le Sud de la France
- Géotextile
- Désigne de façon générique diverses membranes et nappes tissées ou non, enduites de matières imperméabilisantes. En général fournis en grandes dimensions, les géotextiles servent à réaliser des étanchéités enterrées dans les sols aquifères, des vastes bassins, des retenues d'eau .
- Giron
- Surface horizontale d'une marche. Profondeur d'une marche mesurée au niveau de la ligne de foulée et à l'aplomb des parements des contremarches inférieure et supérieure, ne pas confondre le giron avec le pas, qui est la profondeur totale de la marche (du nez à la contremarche). Le giron droit désigne un giron de marche rectangulaire (sa dimension est constante sur tout l'emmarchement (longueur de la marche) ; le giron est dit triangulaire dans le cas contraire .
- Gobetis
- Mince couche de mortier, irrégulière et rugueuse, appliquée en couche préparatoire d'accrochage d'un enduit. Projeté mécaniquement ou à la truelle, le gobetis compose la première couche des enduits traditionnels en mortier de ciment, et la plus riche (la plus dosée) en liant; on doit attendre 3 jours avant d'appliquer ensuite le corps d'enduit.
- Goutte d'eau
- Petit canal en quart-de-rond à la sous-face d'un élément saillant exposé à la pluie (appui, entablement, bandeau...) ; la goutte d'eau interrompt le cheminement de l'eau et la contraint à tomber au lieu de ruisseler sur la façade .
- Gras
- Qualifie un mortier hydraulique ou un béton dont la proportion de liant est importante par rapport à celle des charges inertes (par opp. aux mortiers maigres, à un faible taux de liant. La chaux grasse est une chaux aérienne obtenue avec des calcaires purs ; elle est appréciée pour son onctuosité et sa plasticité.
- Gratté
- Qualifie un enduit de parement hydraulique taloché dont la finition est faite, en cours de durcissement, en griffant la surface en tous sens avec un outil à pointes ou en râclant avec le bord d'une truelle si l'enduit est assez tendre. Cette finition élimine la laitance superficielle et dégage le grain de l'enduit ; son aspect rustique et sobre, et sa relative facilité d'exécution en font une finition de plus en plus répandue . Le seul point important consiste à intervenir au bon moment , un grattage prématuré arrache trop la surface , un grattage tardif tend à former des auréoles claires là oú les pointes de l'outil ne peuvent plus mordre l'enduit.
- Gros oeuvre
- Ensemble des ouvrages d'un bâtiment qui composent son ossature et assurent sa stabilité, par opposition au second oeuvre, qui assure son étanchéité, son équipement, son isolation thermique, sa décoration .
- Hérisson
- Blocage de pierres concassées ou de gros cailloux juxtaposés verticalement à la main, pour constituer l'assise de fondations, le premier lit d'une voirie, ou la base d'une dalle sur terre-plein.
- Hors-combles
- Désigne tout élément en saillie au-dessus des pans de toiture d'un comble , souches de cheminées, conduits d'aération, antennes.
- Hors d'eau
- Qualifie un bâtiment dont les ouvrages de couverture, d'étanchéité et de pose des baies extérieures pleines ou vitrées sont achevées. Se dit aussi d'une couche fraîchement appliquée d'enduit ou de peinture, à partir du moment où la pluie ne peut plus les altérer. Mettre un bâtiment hors d'eau, c'est parvenir au stade de sa construction à partir duquel peut commencer la mise en place des équipements intérieurs et des finitions
- Hors-gel
- Qualifie tout élément à l'abri de l'action du gel et des désordres qui en résulteraient . Se dit en particulier des fondations protégées par leur garde-au-gel. Un bâtiment hors-gel est un bâtiment inoccupé dans lequel le chauffage est réglé de façon à maintenir une température basse mais suffisante pour empêcher tout dégât du gel sur les équipements sensibles (canalisations, radiateurs, robinets, sanitaires...).
- Hors-oeuvre
- Qualifie une dimension mesurée à partir du nu extérieur des murs externes d'une construction . La mesure d'une surface hors-oeuvre (S.H.O.) doit être faite à un mètre de hauteur au-dessus des planchers finis , elle ne comprend ni les balcons et terrasses, ni les éléments de construction non clos .
- Hors-sol
- Qualifie tout ouvrage ou partie d'ouvrage situé au-dessus du niveau du sol naturel.
- Huile
- L'huile de décoffrage est un liquide antiadhérent utilisé comme agent de démoulage sur les coffrages des bétons . Ces huiles utilisées doivent être facilement saponifiables, de façon à ne pas empêcher l'adhérence ultérieure d'enduits ou revêtements.
- Huisserie
- Bâti dormant d'une porte extérieure ou d'une porte de communication intérieure L'huisserie est composée de deux montants verticaux, ou poteaux, ou jambages, et d'une traverse horizontale, ou linteau .
- Hydraulique
- Qualifie un liant qui peut faire prise et durcir sous l'eau . Les principaux liants hydrauliques sont les ciments dits Portland et les chaux hydrauliques .
- Hypoténuse
- Le plus grand côté d'un triangle rectangle, opposé à l'angle droit. Le carré de sa longueur est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés.
- Imposte
- partie d'une baie située au-dessus des vantaux ouvrants de la porte ou de la croisée ; l'imposte peut être fixe ou ouvrante, battante, basculante ou pivotante, vitrée ou pleine
- Impression
- Première couche étendue ou maigre d'une peinture à l'huile appliquée sur un subjectile neuf, et de façon plus générale tout produit spécial appliqué en couche de fond sur un support plus ou moins absorbant : primer, fixateur, régulateur de fonds
- Incertum (opus)
- Qualifie un dallage ou une maçonnerie appareillés à joints incertains, par juxtaposition irrégulière d'éléments de formes diverses.
- Ingélif, ingélive
- Se dit d'un matériau insensible à l'action du gel, par opp. aux matériaux gélifs .
- I.P.E., I.P.N.
- Profilés d'acier de sections normalisées, en forme de I, utilisés comme poutrelles dans les charpentes métalliques.
- Isoplane
- Se dit d'une porte de communication intérieure qui présente deux parements plans, constitués de feuilles de contre-plaqué, rapportés de part et d'autre d'une ossature rigide en bois .
- Isorel
- Panneau en fibre de bois aggloméré ; il est dit dur, pour des utilisations analogues à celles du contre-plaqué, ou mou, pour des utilisations comme isolant.
- Jalon
- Piquet de bois utilisé pour lever les plans de terrains et pour matérialiser des axes ou des repères ; la partie supérieure est peinte en bandes rouges et blanches alternées, de 10 cm chacune, et le haut est fendu pour recevoir une plaquette (voyant ou vignette numérotée) visible à distance. Le jalon-mire est un grand piquet porteur d'une mire, que l'on fiche dans les sols pour l'étude topographique des terrains
- Jambage
- Maçonnerie qui compose le montant latéral d'une baie . Il reçoit la retombée de l'arc ou l'extrémité de la plate-bande ou du linteau. Le jambage d'une cheminée désigne ses deux montants latéraux en maçonnerie, qui s'élèvent jusqu'au manteau.
- Jambe
- une jambe de force désigne une pièce de bois inclinée qui soulage une poutre en réduisant sa portée. Désigne en particulier une pièce reliant les entraits d'un comble retroussé.
- Jeter
- Lancer un mortier avec force, avec la truelle ; le jeté-truelle désigne cette opération, ainsi que la finition et l'aspect rustique d'un enduit ainsi appliqué par truellées juxtaposées.
- Jointoiement
- Garnissage des joints, selon le cas, avec un mortier, une barbotine de ciment, un mastic, une pâte à bois, un matériau élastomère, etc. et réalisation de leur finition .
- Label
- Attestation de qualité délivrée par un organisme officiel ou professionnel à un matériau, à un composant ou à un ouvrage qui satisfont à des normes définies.
- Lait de chaux
- Chaux tamisée et délayée dans l'eau. Le lait de chaux sert de badigeon . On évite son jaunissement en y ajoutant un peu de noir de fumée.
- Laitance
- Mélange fluide de ciment et d'eau. Des mélanges de ce type sont utilisés en injection, par ex. pour la cimentation des sols.
- Lambourde
- La lambourde de plancher est une pièce de bois horizontale, disposée le long d'un mur ou accolée contre une poutre pour supporter les extrémités des solives d'un plancher La lambourde de parquet désigne chacune des pièces de bois avivé disposées à intervalles réguliers pour former le support d'un parquet. Les lambourdes sont en général soit clouées sur les solives (plancher bois), soit scellées sur une aire ou une forme de béton. Elles peuvent aussi être posées flottantes, sur un matériau très légèrement compressible, dans un but d'atténuation acoustique
- Lamellé
- Panneau de bois latté dont l'âme est composée de lattes minces (6 à 10 mm) juxtaposées par contrecollage, ce procédé garantissant une bonne planéité des parements.
- Lamellé-collé
- Pièce de bois, poutre ou élément de charpente réalisé par lamellation . Cette technique permet de fabriquer des éléments porteurs légers, très longs et extrêmement résistants, indéformables, de forme droite ou cintrée . On en fait surtout des charpentes de grande portée (hangars, halls d'exposition etc....)
- Langue de chat
- petite truelle de maçon, de plâtrier ou de carreleur, à bout arrondi
- Larder
- Garnir une pièce de bois (solive, huisserie, pan de bois) d'un certain nombre de clous à bateau enfoncés partiellement et en tous sens pour une bonne liaison de cette pièce avec l'ouvrage de plâtre ou de maçonnerie dans lequel ces clous se trouveront noyés.
- Lause, Lauze
- Pierre plate obtenue par délitage de roches schisteuses ou de grès micacés, et utilisée comme matériau de couverture, surtout dans le Massif Central (Auvergne, Forez), en Bretagne, dans les Alpes et en Corse.
- Lézarde
- Longue fente qui, dans la maçonnerie d'une construction, suit en zigzag une direction générale franche ; elle traduit soit un mouvement ou un tassement du terrain, soit une insuffisance ou une rupture de chaînage. La lézarde intéresse toute l'épaisseur de la paroi concernée : elle est donc infiltrante.
- Liant
- Matière qui a pour propriété (éventuellement après hydratation) de passer de l'état liquide ou plastique à l'état solide, pour lier, c'est-à-dire assembler par “collage” des matériaux inertes : sables, cailloux, granulats divers, fibres, bois, métaux, matières plastiques, etc.
- Limon
- Pièce d'appui rampante des extrémités des marches d'un escalier, du côté du jour (côté opposé au mur), ou des deux côtés si l'escalier n'est pas adossé à un mur.
- Limousinerie
- Mur construit en moellons à parement apparent, liés au mortier
- Linteau
- Élément monolithe qui ferme le haut d'une baie et soutient la maçonnerie située au-dessus de l'ouverture, reportant sa charge vers les jambages, piédroits ou poteaux.Le linteau peut être une pierre (en délit), une poutre de bois, un profilé d'acier (type IPN), ou une poutre en béton coulée in situ ou préfabriquée .
- Lissage
- Suppression de toute aspérité à la surface d'un enduit ou d'un joint avant durcissement, avec un outil métallique (taloche, truelle ou fer à joints). Le lissage des ciments a généralement pour effet de faire remonter à la surface de la laitance de ciment qui forme une pellicule d'aspect glacé, de faible cohésion. Enduit de lissage : nom donné à des enduits fins à caractère autonivelant ou autolissant, formulés pour constituer rapidement une couche de préparation très plane sur les planchers de béton et chapes inégales avant la pose de revêtements de sols minces collés.
- Liteau
- Latte étroite, tasseau de bois de section carrée (env. 25 x 25 mm) ou rectangulaire (18 x 35 à 30 x 40 mm). es liteaux servent à accrocher les tuiles et les ardoises ; ils sont cloués en lattis horizontal, en liaisonnement sur les chevrons ou les contre-liteaux, avec un espacement constant égal au pureau des tuiles ou des ardoises. Les liteaux doivent être préalablement traités pour leur conservation, comme les bois de charpente.
- Longeron
- Poutre porteuse en bois ou en métal, disposée dans le sens longitudinal d'un ouvrage (passerelle, pont, rampe d'accès, etc.).
- Longrine
- Pièce d'infrastructure d'allure horizontale, servant à répartir des charges ou à les reporter vers des appuis : désigne en particulier une poutre de béton qui forme entretoise entre des pieux ou des puits de fondations. Elle sert souvent de semelle sur laquelle on élève ensuite les maçonneries de remplissage entre des poteaux
- Madrier
- Débit second des bois d'oeuvre (surtout résineux, pins et sapins), sous forme d'avivés de fort échantillon . Les madriers sont surtout utilisés en charpente (pannes, sablières, arbalétriers, entraits)
- Maître d'oeuvre
- Celui qui est chargé de la conception et des études, puis du suivi des travaux et de la coordination, pour le compte de son client (maître d'ouvrage) : selon le type de travaux, le maître d'oeuvre peut être un architecte, un agréé en architecture, un ingénieur, un bureau d'études ou d'ingénierie, etc. Parfois, maître d'oeuvre et maître d'ouvrage ne font qu'un
- Malfaçon
- Défaut d'exécution d'un ouvrage, quelle qu'en soit la cause : inexpérience, manque de soin, conditions de réalisation inadaptées, excès d'économie de matériau, inadéquation des matériaux, etc
- Martyr
- Cale, en général en bois, que l'on interpose entre le point d'application d'une percussion ou d'un serrage et la pièce concernée par cette action : le martyr a pour fonction de protéger la pièce frappée ou serrée contre les chocs directs d'un marteau ou contre les marques d'empreinte des mors d'un outil de serrage (pince, serre-joint, étau, etc.). On utilise des martyrs, par ex., pour déplacer par percussion des pièces de charpente, pour serrer des lames de parquet, pour serrer latéralement les carreaux de plâtre, etc
- Microfissure
- Fissure très étroite, à peine visible à l'oeil nu (largeur inférieure, par convention, à 2/10e de mm). Le faïençage est constitué de microfissures en mailles. Des microfissures nombreuses et plus ou moins parallèles apparaissent localement sur le béton, avant sa rupture sous une charge excessive.
- Moellon
- Petit bloc de pierre calcaire, soit brut, soit équarri et plus ou moins taillé, utilisé pour la construction des murs en pierre maçonnés. Par convention, le moellon est un bloc assez petit pour être porté et manipulé par un homme, sans l'assistance d'un appareil de levage .
- Montant
- élément struc-turel vertical d'un ouvrage assemblé, tel que huisserie, bâti de porte, châssis, croisée, volet, grille, rampe
- Mortaise
- encoche, évidement, cavité rectangulaire pratiqués dans une pièce pour y loger le tenon saillant, de même section, d'une autre pièce à laquelle on l'assemble. L'assemblage à tenon et mortaise est l'assemblage traditionnel des ouvrages de menuiserie ; la mortaise est creusée à l'ébauchoir, au bédane ou à la mortaiseuse. La mortaise désigne aussi l'entaille profonde faite dans le chant d'une porte pour y encastrer ou “larder” une serrure.
- Mortier
- Mélange composé d'un liant (hydraulique, aérien ou synthétique), de granulats, charges inertes constituant le squelette ou l'ossature du mortier (sables, fillers, granulats de diverses matières) et, éventuellement, de pigments colorants, d'adjuvants, ou d'ajouts divers.Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner des éléments taillés ou moulés), pour enduire (imperméabilisation et parement des murs, chapes et lissage des sols), mais aussi pour coller, ragréer, jointoyer, isoler, obturer, sceller, etc. mortiers bâtards, mortiers à maçonner ou à enduire dans lesquels le liant est un mélange de ciment et de chaux, en général en quantités égales. es mortiers-colles, souvent appelés à tort ciments-colles, sont ceux avec lesquels on fait la pose collée des carrelages et revêtements céramiques muraux.les mortiers réfractaires : ce sont les mortiers qui résistent à de hautes températures, pour la construction de fours ; il en existe plusieurs sortes, qui diffèrent par leur mode de durcissement : réaction de prise aérienne, céramique, chimique ou hydraulique. les mortiers de scellement, mortiers dont le liant est à prise rapide et qui sont spécialement formulés pour le scellement de pièces métalliques dans les ouvrages de maçonnerie
- Mouchetis
- Crépi constitué par une accumulation d'éclaboussures en gouttelettes, exécuté autrefois au balai, souvent avec un mortier de plâtre et de sable gâché clair. Aujourd'hui, désigne un enduit de parement en mortier de ciment coloré, dit mouchetis tyrolien, projeté en trois passes successives, sur un sous-enduit bien dressé, avec un appareil spécial appelé tyrolienne. le mouchetis écrasé, par passage léger d'un couteau de peintre aussitôt après l'application, de façon à créer des zones lisses sur une importante proportion de la surface
- Mulot
- Brique de section carrée, correspondant à une moitié de brique ordinaire, dans le sens de sa largeur, soit 0,22 x 0,055 x 0,055 m
- Mur
- Paroi d'allure verticale, plutôt épaisse (par opposition à la cloison). Dans un bâtiment, les murs désignent, le plus souvent, des parois porteuses.on distingue les murs de fondations ou de soubassement, les murs de façade et les murs de refend intérieur. A l'exception de ces derniers, toutes les parois verticales de distribution des locaux intérieurs d'un logement sont des cloisons. mur banché, paroi verticale constituée de béton coulé entre deux banches de coffrage.e mur pignon, mur fermant l'extrémité d'un bâtiment, mur qui n'est pas un long-pan. le mur de refend, mur porteur intérieur, en général perpendiculaire aux façades. le mur de soutènement, mur dont la fonction consiste à contrebuter des terres en remblai, et à s'opposer à leur éboulement. Le mur comporte, à sa base, un soubassement en empattement. L'une de ses faces en élévation est à parement extérieur généralement incliné, et l'autre face, au contact des terres, comporte souvent des retraites réduisant son épaisseur de sa base vers son sommet
- Muraillère
- Poutre ou lambourde scellée le long d'un mur pour porter l'extrémité des solives.
- Nez
- le nez de marche est la partie d'une marche d'escalier, souvent moulurée, formant saillie sur la contremarche inférieure
- Niveau
- instruments de tracé de lignes horizontales et de contrôle de l'horizontalité des ouvrages. le niveau d'eau, le niveau à bulle (la pièce de verre ou de plastique qui renferme l'eau et sa bulle est une fiole) , le niveau de maçon. Un ouvrage est dit de niveau s'il est bien horizontal.
- Nivelage
- Action de niveler, d'égaliser, de rendre horizontale une surface.
- Nombre d'or
- Rapport de dimensions utilisé depuis l'Antiquité et considéré comme particulièrement harmonieux. L'utilisation de ce facteur multiplicateur, de (1 + Ö5) : 2, soit env. 1,618, a été remis à l'honneur par le Modulor de l'architecte Le Corbusier. Un rectangle dont la longueur est égale au produit de la largeur par le nombre d'or se prête à un découpage infini dans les mêmes proportions
- Ocre
- Matière argileuse colorée en rouge-brun par les oxydes de fer ; on mélangeait autrefois l'ocre avec le plâtre pour faire des enduits imitant la brique.
- Oeuvre
- Ouvrage, construction, etc., et leur résultat concret. Corps principal d'un bâtiment, par rapport auquel peut être décrit un élément de construction. Hors oeuvre (H.O.): qualifie une mesure comprenant l'épaisseur des murs extérieurs.
- Opus
- Dans l'appareillage des dallages et des maçonneries en pierre, on distingue : l'opus incertum, composé d'éléments de maçonnerie ou de dallages aux contours irréguliers, au gré de leurs formes et sans recherche d'alignement de leurs joints.
- Organique
- Qualifie un liant ou une colle à base de résines de synthèse, par opp. à un liant hydraulique, aérien ou gypseux ; un pigment organique est un colorant extrait de matières végétales ou hydrocarbonées, par opp. aux pigments minéraux
- Ossature
- Ensemble des éléments de stabilité qui composent la structure porteuse, le squelette ou la carcasse d'un édifice, d'une voûte, d'un bardage, d'un vitrail... et qui assurent leur rigidité et leur stabilité ; les poteaux et les chaînages composent l'ossature des façades
- Ouvrage
- De façon générale, mise en oeuvre de matériaux sur un chantier, travaux exécutés sur ces matériaux (par ex. ciselage, ponçage), et résultat concret des travaux.
- Paillasse
- Ouvrage en béton armé constituant la paroi rampante porteuse d'une volée d'escalier monolithique.
- Palan
- Appareil de levage vertical des charges, par enroulement d'un câble sur un système démultiplicateur
- Panneresse
- Désigne une brique ou une pierre dont la face intermédiaire entre la plus grande et la plus petite forme parement, par opp. au carreau, dont la plus grande face est disposée en parement, et à la boutisse, dont la plus petite face est le parement
- Parpaing
- Désigne tout élément de construction taillé ou moulé (pierre, moellon, brique...) qui présente un parement sur chacune des deux faces d'un mur
- Parquet
- Revêtement de sol en lames ou en planches de bois composant le parement d'un plancher. Les parquets massifs, sont constitués de longues lattes de bois assemblées à rainure et à languette ; les lames peuvent aussi être à double rainure pour assemblage à fausse-languette, ou, dans le cas des résineux du Nord, à feuillure basse en demi queue-d'aronde. Les parquets à lames sont soit cloués sur un gîtage bien horizontal de lambourdes scellées, soit directement sur les solives,
- Pavé
- Désigne tout élément parallélépipédique dur utilisé par juxtaposition répétée, pour composer un revêtement de sol. Les pavés sont posés sur un lit de sable -lit de liaison- d'environ 3 cm d'épaisseur ; ils sont ensuite damés en place, puis jointoyés soit au sable, avec ou sans projection d'asphalte ou d'émulsion de bitume, soit au coulis de ciment.
- Peigne
- taloche ou spatule dentée avec laquelle on étale les colles et les mortiers-colles de pose de toutes sortes de revêtements de sols et murs, carrelages et revêtements céramiques collés
- Perlite
- Famille de roches volcaniques vitreuses et riches en eau qui, par dessiccation à la chaleur, gonflent en donnant un matériau léger et isolant. Imputrescible et ininflammable, la perlite est utilisée comme matériau isolant en vrac, comme granulat des bétons et mortiers allégés, et dans certains panneaux composites.
- Pieuvre
- Réseau de conducteurs électriques ou de tuyaux de distribution de fluides, sous forme de faisceaux préassemblés sur plans en atelier, permettant ainsi une mise en oeuvre plus rapide sur chantier.
- Pige
- Baguette, tringle quelconque coupée à une dimension déterminée pour servir d'unité de longueur répétitive dans des tracés, des contrôles de profondeurs, d'épaisseurs d'enduit frais, etc.
- Pigment
- Substance colorante réduite en poudre impalpable par broyage, pour être incorporée par dilutions successives aux peintures et aux enduits teintés dans la masse. Les pigments utilisés aujourd'hui sont presque tous des oxydes minéraux ou métalliques, ou des pigments organiques de synthèse
- Pignon
- Mur extérieur qui porte les pannes d'un comble, et dont les contours épousent la forme des pentes de ce comble
- Pisé
- Maçonnerie rurale rustique en terre grasse argileuse, triturée avant l'emploi. La terre à pisé était soit utilisée telle (terre folle ou sauvage du pisé lyonnais, du Dauphiné, de la Bresse), soit additionnée, selon les régions, de cailloux, tuileau pilé, sable, poils d'animaux (ou bourre), paille hachée, chaux grasse (Picardie)...
- Placoplâtre
- marque commerciale, souvent familièrement abrégée en “placo”. Plaque de plâtre.
- Plancher
- Paroi horizontale constituant le sol d'un étage. les éléments qui composent un plancher sont : une ossature (poutres, poutrelles, solives), qui reporte vers les appuis (murs ou poteaux) le poids propre du plancher et les surcharges qu'il doit supporter sans fléchir avec une importante marge de sécurité.
- Plaquer
- Appliquer un enduit ou un mortier sur son support en le projetant avec force à la truelle, de façon à le faire bien adhérer au support.
- Platoir
- Taloche souple d'application et de lissage des enduits.
- Plâtre
- Sulfate de chaux ou gypse, dit pierre à plâtre, déshydraté par cuisson modérée, puis broyé. Sa réhydratation en fait un matériau plastique qui fait prise par cristallisation. La réhydratation du plâtre (par mélange dans l'eau) forme un gel colloïdal qui cristallise de façon irréversible, avec un léger gonflement et un dégagement de chaleur ; l'enchevêtrement des cristaux en aiguilles, dit feutrage, donne sa cohésion au plâtre. Même serré, le plâtre est toujours gâché avec une quantité d'eau (60 à 90%) très supérieure à celle qui serait théoriquement nécessaire à sa réhydratation, d'oú un temps de séchage relativement long avant élimination complète de l'eau en excès.
- Polyane
- e nom désigne souvent de façon générique, sur chantier, les films plastiques (surtout polyéthylène) utilisés comme bâches et protections diverses, ou com-me pare-vapeur ou barrières d'étanchéité.
- Pouce
- Traduction française de l'inch, mesure de longueur britannique et américaine, qui vaut 25,4 mm.
- Poutre
- Longue pièce de bois, de métal ou de béton armé, de forte section, qui a pour fonction de reporter des charges vers des appuis. sous un plancher, les poutres soulagent les solives ou les poutrelles qu'elles soutiennent. De façon générale, lorsque les portées entre deux murs excèdent 3 à 4 mètres, les solives ou les poutrelles courantes doivent être soulagées par la mise en place d'une poutre intermédiaire. dans une charpente, les poutres désignent surtout les arbalétriers, pièces maîtresses qui reportent vers les murs le poids de la toiture. les poutres en béton armé, soit préfabriquées, soit coulées sur site dans un coffrage. les poutres en béton précontraint, toujours préfabriquées. Elles sont, à résistance égale, plus légères que les poutres en béton armé, et leur portée est souvent importante. Poutre métallique IPN.
- Poutrelle
- Dans les planchers en béton, les poutrelles jouent un rôle porteur analogue à celui des solives des planchers de bois.
- Prélinteau
- Élément de maçonnerie préfabriqué, qui compose la partie inférieure et la voussure d'un linteau; il peut comporter ses armatures et, parfois, des parements latéraux formant un coffrage, à garnir de béton. Il peut être constitué d'éléments céramiques, de béton de granulats courants ou légers, de béton précontraint
- Prompt
- Qualifie un ciment à prise rapide
- Propreté
- Un béton de propreté désigne une couche de béton grossier étalé sur une épaisseur d'environ 5 à 8 cm sur un terre-plein, au fond d'une fouille, sur un sol de cave, etc., pour constituer à-même le sol une forme à peu près plane, sans armature. Sur ce béton de propreté, on pourra ensuite couler une semelle, une longrine, la base d'un poteau, etc., sans risque de pollution du béton coulé par mélange avec la terre.
- Pureau
- Partie d'un matériau de couverture (ardoise, tuile) qui reste visible, non recouverte par les éléments du rang supérieur. Longueur correspondante, mesurée dans le sens de la plus grande pente. Cette dimension correspond à l'espacement des liteaux ou des lattes.
- Radier
- Plate-forme en béton, en pierre, en briques ou en rondins de bois, sur laquelle on assoit un ouvrage quelconque. Le radier général est une épaisse couche de béton armé, coulée directement sur le sol, pour constituer l'assise et le plancher bas d'une construction (garage, cuve, fosse..)
- Ragréage
- Enduction partielle ou discontinue sur une maçonnerie (surtout sur le béton banché) d'un mortier fin spécial, pour obturer les cavités (bullage, nids de gravillons, épaufrures) et niveler les défauts de surface (flaches, ressauts, désaffleurements de raccords de banches, balèvres...), afin d'obtenir une surface plane et unie.
- Ravalement
- Remise à neuf d'une façade de pierre par décapage, sablage, nettoyage à l'eau ou à la vapeur sous pression.
- Réfection
- Travail de remise en état et de réparations d'un ouvrage qui ne remplit plus ses fonctions, suite à une dégradation ou à des malfaçons ; le résultat d'une réfection est en principe analogue à ce qui existait ou aurait dû exister
- Refend
- mur porteur intérieur à un bâtiment, en général perpendiculaire à ses façades, mais parfois parallèle à celles-ci . Le refend s'appuie sur des fondations, comme les façades et pignons, et peut servir d'adossement aux cheminées et aux conduits de fumée. Le percement ou l'élargissement d'ouvertures dans le refend requiert autant de précautions que dans une façade.
- Régalage
- Action d'étaler, de répartir et d'égaliser une couche de matériau granuleux pour obtenir une surface uniforme, soit horizontale, soit en pente.
- Rejingot
- Bord relevé à l'arrière d'un appui de baie, sur lequel repose la pièce d'appui, traverse basse du dormant d'une croisée
- Rejointoiement
- Regarnissage au mortier des joints d'une maçonnerie de pierre ou de moellon, ou d'un carrelage, après qu'on les ait approfondis et nettoyés.
- Rénovation
- Remise à neuf, restitution d'un aspect neuf. Travail consistant à remettre dans un état analogue à l'état d'origine un bâtiment ou un ouvrage dégradés par le temps, les intempéries, l'usure, etc.
- Resserrer
- Parlant d'un enduit, c'est reprendre sa finition et le compacter à la taloche, à la lisseuse lorsqu'il commence à tirer.
- Restauration
- Réfection, rénovation ou reconstitution, à l'identique, d'un ouvrage ancien présentant un intérêt artistique ou historique. Rétablissement d'un bâtiment ancien dans son état primitif
- Retardateur
- Adjuvant incorporé dans un liant (ciment, plâtre), ou disposé sur la surface d'un coffrage, pour retarder le début de sa prise en ralentissant l'hydratation de ses particules, sans modifier ses propriétés
- Sablage
- Décapage ou abrasion d'une surface quelconque par projection pneumatique d'un jet de sable à sec
- Sable
- ranulat fin, résultant de la désagrégation naturelle d'une roche minérale, ou de son broyage mécanique. Sable de construction, pour la confection des bétons, mortiers et enduits : il doit avoir une granulométrie homogène et régulière, obtenue par tamisage. La norme AFNOR NF P 18-304 distingue les sables fins (de 0,08 mm à 0,3 mm), les sables moyens (de 0,315 à 1,25 mm) et les sables gros (1,25 à 5 mm).
- Sablière
- Dans une charpente, la panne sablière est une traverse basse, en appui sur l'arase d'un mur, assemblée aux arbalétriers, elle porte les pieds des chevrons du toit
- Sabre
- Le coup de sabre est une fissure longue et très fine dans un mur ou dans un bloc de pierre. Inesthétiques mais sans gravité, les coups de sabre que l'on observe parfois à proximité des abouts de cloisons, ou sous les plafonds des constructions neuves, correspondent à de très légers tassements de mise en compression normale des maçonneries.
- Séchage
- Séchage du bois : il se fait soit à l'air libre, après débit et empilage des plateaux en plots, avec une interposition d'épingles; soit par étuvage dans des séchoirs spéciaux. Le séchage à l'air libre est satisfaisant mais très lent (on compte six mois à un an par cm d'épaisseur, selon la dureté du bois, pour que le taux d'humidité soit inférieur à 15%) ; on le réserve donc aux bois de qualité. Les bois courants sont souvent séchés artificiellement, pendant 30 à 200 heures selon l'épaisseur et la dureté.
- Second oeuvre
- Ensemble des travaux et ouvrages de bâtiment qui ne font pas partie du gros oeuvre, et ne participent pas à la stabilité et à la cohésion d'une construction : les enduits de parement, la plomberie, les revêtements de sol, etc., sont des ouvrages du second oeuvre.
- Semelle
- Désigne, de façon générale, tout socle, fondation peu profonde ou élément d'assise à la base d'un ouvrage
- Siccatif
- Se dit d'un corps qui durcit par oxydation à l'air. uile siccative. Corps gras utilisé comme catalyseur de durcissement, et ajouté en faible proportion dans une peinture, un vernis gras ou un mastic pour faciliter leur durcissement. Les siccatifs les plus courants sont les linoléates (huile de lin)
- Sifflet
- Coupe biaise, en biseau
- Sous-oeuvre
- Ensemble des parties d'une construction qui composent son assise, ses fondations, et la base des murs porteurs. Une reprise en sous-oeuvre est un ensemble de travaux qui vise à remanier ou à transformer des parties porteuses d'un bâtiment, sans interférence sur les structures portées.
- Stuc
- Mélange de plâtre très fin, d'alun (plâtre aluné), de gélatine, de poudre calcaire (craie, marbre), de chaux éteinte et de divers pigments colorants, avec lequel on réalise des enduits intérieurs imitant le marbre ou la pierre polie des édifices antiques
- Tableau
- retour des jambages latéraux d'une ouverture, d'une baie
- Talochage
- Opération de répartition, de dressage ou de surfaçage d'un enduit ou d'une chape, à l'aide d'une taloche.
- Tasseau
- tringle de bois de section carrée clouée sur les retombées des solives d'un plancher de bois, pour porter les bardeaux de bois sur lesquels on coule l'aire du plancher
- Témoin
- Petit plot de plâtre ou de mortier qui est appliqué à cheval sur une fissure ou une lézarde, puis daté, afin de surveiller l'évolution d'un mouvement de maçonnerie, ou de vérifier sa stabilisation.
- Tenon
- Partie saillante, à l'extrémité (about) d'une pièce de bois, taillée de façon à entrer exactement dans la mortaise d'une autre pièce, et constituer avec elle un assemblage à tenon et mortaise, en général bloqué par des chevilles
- Terrassement
- Ensemble des ouvrages destinés à modifier, provisoirement ou définitivement, les formes naturelles d'un terrain, en vue de la réalisation de travaux.
- Tirant
- De façon générale, pièce qui travaille uniquement en traction, et qui retient des éléments solidaires de ses extrémités.. Pièce horizontale d'un ancrage; le tirant est une forte tige ou un long fer méplat placé entre deux murs, ou entre un mur et une pièce de charpente, pour empêcher leur écartement l'un de l'autre. Désigne aussi chacune des tiges métalliques du chaînage d'une maçonnerie ; les extrémités d'un tirant sont munies d'ancres apparentes sur la surface du mur qu'elles retiennent.
- Tirer
- Parlant d'un plâtre, d'un mortier ou d'un béton, c'est commencer à s'affermir, être en début de prise.
- Tomette
- Carreau dur de terre cuite, carré ou hexagonal, utilisé comme matériau de carrelage des sols, surtout dans le Sud de la France.
- Treillis
- Matériau d'armature des bétons ou des enduits, constitué d'un quadrillage de fils assemblés en réseau maillé. Le treillis soudé est un fort grillage préfabriqué soit en panneaux, ou nappes, soit en rouleaux, pour l'armature des dalles pleines et dalles de compression des planchers en béton. Il est formé d'un quadrillage carré ou rectangulaire de fils métalliques longitudinaux, dits fils porteurs, sur lesquels sont soudés des fils transversaux, dits de répartition
- Tyrolien
- Qualifie un enduit de parement projeté en gouttelettes. Sa mise en oeuvre est faite en trois couches successives, avec une tyrolienne, ou avec une machine à projeter pneumatique du type pot de projection. Tyrolienne: Machine portative de projection des mouchetis tyroliens ; elle se compose d'une cuve galvanisée dans laquelle un hérisson à lames métalliques, mû par une manivelle extérieure, projette des gouttelettes de mortier gâché clair à travers un large orifice tenu face au mur.
- Velux
- Mot souvent utilisé à tort, dans le langage courant, pour désigner la fenêtre de toit en pente.
- Ventre
- partie d'un mur qui s'avance en saillie anormale, hors de son aplomb ; on dit que le mur fait ventre
- Viabilisé
- Qualifie un terrain à bâtir ou un lotissement qui dispose, pour chaque lot, des branchements aux services publics et d'une voirie d'accès.
- Vice
- Défaut grave de conception ou de mise en oeuvre, affectant un ouvrage ou un bâtiment. Le vice de construction est celui qui, par suite de l'inobservation des règles de l'art, DTU, ou cahiers des charges, compromet la stabilité ou la durabilité d'un bâtiment. Même en l'absence de défauts de conception de la part du maître d'oeuvre, sa responsabilité est souvent retenue par la jurisprudence, solidairement avec l'entrepreneur concerné, les tribunaux considérant en effet le devoir de surveillance permanente des travaux qui incombe au maître d'oeuvre.
- Vide sanitaire
- dans les constructions qui ne comportent pas de sous-sol, le vide sanitaire est un volume d'au moins 20 cm de hauteur, ménagé entre les planchers bas du rez-de-chaussée et le sol naturel, pour isoler ces planchers du sol et éviter les remontées d'humidité. Tout vide sanitaire doit comporter, à sa périphérie, quelques orifices grillagés assurant une ventilation, modérée mais effective. Malgré le surcoût par comparaison avec les constructions en terre-plein, les vides sanitaires sont indispensables sur des sols humides ou perméables, qui tendent à se gorger d'eau en période de pluies. Pour être dit vide accessible, le vide sanitaire doit d'une part comporter un accès d'au moins 0,6 m2, dont la plus petite dimension a au moins 0,60 m., d'autre part présenter une hauteur libre partout d'au moins 0,60 m.
- Voilement
- Déformation permanente d'une paroi ou d'une charpente, provoquée par l'action de charges ou d'efforts anormalement élevés.
- Volée
- Portion d'escalier comprise entre deux paliers consécutifs. Une volée d'escalier est constituée d'un ensemble de marches de même hauteur
- Volige
- Planche légère de sapin ou de peuplier, d'environ 1,2, 1,8 ou 2,6 cm d'épaisseur et de 10,5 cm de largeur, utilisée en couverture pour composer des platelages jointifs : les voliges, clouées horizontalement sur les chevrons, servent à fixer les couvertures.